CONTRACTURES : COMMENT Y REMÉDIER ?

On y a droit quand on a fait des petits travaux chez soi ou encore après avoir jardiné toute une journée la veille.

Cette bonne vieille contracture musculaire !

Dans une définition un peu simplifiée, on dira qu’il s’agit d’un raccourcissement involontaire, transitoire ou durable, douloureux ou non, d’un certain nombre de fibres musculaires ou d’un groupe de muscles. Exit ici les crampes qui sont également des contractures mais très brèves dans le temps. Ces douleurs d’origine musculaire se retrouvent en général au niveau des membres inférieurs et également au niveau du dos (les fameuses lombalgies associées aux carrés des lombes et cervicalgies/dorsalgies avec les trapèzes notamment). De nombreux facteurs divers et variés favorisent l’apparition des contractures musculaires :

  • hygiène de vie/sédentarité
  • fatigue/surmenage/stress
  • mauvaise posture/posture maintenue longuement
  • lésion myo-squelettique sous-jacente

Quant aux symptômes, ils ne sont pas bien difficiles à identifier. On retrouvera un muscle dur au toucher, pouvant être douloureux, et surtout une limitation d’amplitude sur les mouvements entraînés par ce muscle. Alors comment soigner ces maux ?

La manière la plus efficace sur le long terme est évidemment de remonter à l’origine de ces troubles et de traiter le problème en amont. Cela est possible dans certains cas (corriger certaines gestes/postures lors d’un effort, s’accorder du repos/des temps de pause, changer régulièrement de position au travail, …). Tout ceci est identifié autant que possible par le praticien pendant la séance avec les conseils qui en découlent.

Dans l’immédiat, en revanche, l’ostéopathe travaillera la zone indurée et les éléments périphériques pour rompre cette limitation de mouvements voire la douleur. 1 à 3 séances peuvent être nécessaires selon l’état et la chronicité de la lésion.

Et puisque tout patient est inclus dans la prise en charge thérapeutique, en suivi de séance, il pourra appliquer du chaud pour dynamiser la vascularisation de la zone et relâcher les tensions. On pensera notamment à une douche bien chaude, à l’apposition d’une bouillotte, à un massage profond avec de l’huile essentiel de gaulthérie, du macérât huileux d’arnica ou du baume du Tigre, … En complément, la mise en œuvre d’étirements quotidiens sans trop forcer pendant 1 à 2 semaines s’avèrera des plus utile afin de redonner de l’élasticité au muscle.

Je conclurai ce post en précisant qu’il est fondamental de rester en mouvement malgré les tensions et douleurs. Sans forcer, la marche s’en trouve être la discipline toute choisie.

Prenez soin de vous !

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